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L'Essentiel de l'Hindouisme

 

L'Hindouisme

4/11

EVOLUTION

On estime que la première forme écrite des Vedas remonte – 1500 A.V. J.C. jusque là la transmission du texte se faisait oralement. Le langage employé est le Sanskrit. 

Sanskrit signifie “policé”, parce que c’est le langage des Vedas, en opposition à Prakrit (naturel), désignant les autres langues vernaculaires dérivées du sanskrit classique. Tous les textes sacrés de l’Hindouisme sont écrit en sanskrit. Et jusqu’à nos jours, même si elle n’est plus parlée, la langue sanskrite survit comme base du vocabulaire liturgique et théologique. La constitution indienne de 1950 reconnaît sa réalité.

 

L’époque post-védique reconnaît dans tous ses courants, ce qui est rarissime, la doctrine dite du KARMA, principe sommairement défini comme la balance permanente qui se fait entre nos bonnes et mauvaises actions. Mais en vérité, le Karma, dont le sens est Action, définit la loi de cause à effet. Ce monde que nous connaissons est mu par l’action qui en fait le mouvement, cette action est Karma. Nul n’échappe à Karma qui enchaîne les être humains dans un cycle sans fin de naissances et de renaissances d’actions et de contre-actions, de joies et de peines éphémères ; à moins de pouvoir rompre le mouvement de ce cycle infernal par le RENONCEMENT justement aux fruits de cette ACTION.

Si nous sommes pris dans la nasse d’actions enchaînées et incontrôlables, c’est parce que nous nous attachons aux fruits de nos actions, par le renoncement psychologique total, et non physique à ces fruits, nous nous évadons de la roue de l’action emprisonnante, et découvrons la libération (Moksha ou Mukti) du bonheur éternel de l’union avec l’Absolu. Au milieu du premier millénaire, apparurent de nouveaux courants de l’hindouisme, plus hétérodoxes, et non-védiques. Les plus essentiels sont le Bouddhisme, et le Jaïnisme.

En réponse, L’élite orthodoxe rendit plus populaire les doctrines, en créant un synthèse des textes qui intègre les pratiques yoguiques, les dieux et images si prisés dans la dévotion populaire– c’est à cette époque que des codes moraux furent écrits pour le peuple, dont le plus connu reste les lois de Manu.

Le devoir de l’homme (Dharma) est plus explicité à travers les castes (mot emprunté au portugais). Le système des castes en Indes est terriblement compliqué à comprendre pour un occidental, car s’y mêle superstitions, populisme et hiérarchisation sociale.

La société indienne par les castes est divisée en quatre parties (varna) : - Les Brâmanas (brahmanes) dont le rôle est d’assurer les devoirs spirituels et la transmission des textes sacrés, - Les Kshatriyas (guerriers) chargés de défendre le droit et de protéger les faibles, - Les Vaishyas (commerçants, banquiers, travailleurs…) dont le domaine d’action est d’entretenir la richesse de la communauté, et – Les Shûdras, chargés des travaux manuels.

Au dessus de ces castes, il y a ceux qui ont renoncé volontairement à la vie matérielle (Sannyassins).

Au dessous, il y a Les parias, jugés indignes d’en faire partie, et les étrangers (mlecchas).

Sannyassins

Brâmanas

Kshatriyas

Vaishyas

Shûdras

Parias

mlecchas

Le problème des castes en INDE même aujourd’hui est brûlant. Mais on oublie que cette division correspondait à une hiérarchie de devoirs et de responsabilités, pas sociale, ni de naissance, comme la pratique populaire l’a imposé avec le temps. Les tyrans au cours des siècles usèrent de Cet artifice pour mieux canaliser et contrôler la société. Les parias ne sont pas des rejetés, mais qualifient ceux qui ont une faible pratique de l’hindouisme, ou le détournent de ses fins transcendants. Quant aux étrangers, ce sont ceux qui ne pratiquent pas.

 

 

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