L'Actualité spirituelle et Hindoue

CE MOIS-CI

Nous essayons quotidiennement d'élever nos enfants dans le refus de la violence et le culte du respect de l'autre par l'appren-tissage d'attitudes citoyennes, et d'un autre côté, les exemples parlant d'adultes que nous leur offrons sont ceux de la valo-risation de l'histoire d'actes guerriers.   Après tout finalement, la guerre ne serait-elle pas dans le naturel de l'être humain ? A force de la voir essaimer notre mémoire collective, n'est-elle pas une sorte de passage obligé ?   Des anciennes civilisations, sumériennes comme égyptiennes, remontant à déjà quelques 5.000 ans jusqu'à nos jours, il n'y a toujours eu que la guerre.   Une statistique américaine célèbre là bas dit que  pour une année de paix dans l'histoire de l'homme, il y a en équivalence 14 années de guerre.

Biologie

 Si l'on se fie à certaines conclusions scientifiques, le fait de la guerre serait déterminé par notre constitution biologique, et plus spécialement chez l'homme. D'autres dans la même veine vont jusqu'à dire que les coupables de notre agressivité pathologique seraient les hormones testostérones qui nous commandent cette phrase de Ken Wilbur: "Enc..-le ! ou tue le !".

Récemment aux USA, à l'université d'Akron dans l'Ohio, des scientifiques émirent l'idée que l'agressivité de l'homme était décuplée quand il y'avait une baisse de la sérotonine dans le cerveau. D'autres, psychologues notamment détectaient les causes de ce besoin de violence dans la sélection naturelle sexuelle, le besoin de dominer par la force, une affirmation de sa sexualité.

Nous pouvons ainsi trouver encore de nombreuses explications à cette pulsion à la violence, mais, si on regarde un peu plus attentivement l'histoire, ce que beaucoup nous disent être naturel, ne l'a pas toujours été.

Pacifisme

L'histoire encore nous dit que la violence généralisée au rang d'institution étatique est un fait récent....

Les archéologues et les chercheurs de la préhistoires, allant en deçà des sumériens disent que "l'âge de la guerre" ne date que de 6.000 ans.

Avant cela, il semblait bien que les hommes vivaient en parfaite harmonie, sans intentions belliqueuses comme de nos jours. Environ 10.0000 ans avant notre ère, les hommes étaient principalement des chasseurs en groupes. Et les preuves pullulent pour dire que les soit-disant primitifs avaient un style de vie dans lequel le principe de la guerre massif était exclus. 

Point confirmé par l'anthropolo-giste Robert Lawlor. 10.0000 ans, c'est sans doute loin de nous, mais si on prend la peine d'ob-server les rares "primitifs" encore vivants, et ayant gardé leurs coutumes ancestrales, on remarquera, comme chez les aborigènes d'Australie, que c'est très rare que ces hommes se battent entre eux.

Et quand une situation conflictuelle se présente, l'acte de la guerre est ritualisé.

Deux hommes sont choisis dans chaque camp opposé, pour en être le champion, se tiennent à 25 m l'un de l'autre, puis se lance des sagaies. Quand l'un des deux est blessé, la "guerre" est finie, et le camp du blessé a perdu. Et on n'y revient plus par la suite.

Traces

8.000 ans av j.c. ce fut la révolution de l'agriculture et de l'élevage. Les hommes apprirent alors à garder, à élever, à produire, au lieu de chaque jour partir à la chasse pour se sustenter.

Et il s'en est suivi tout naturellement, comme la sédentarisation s'installait, la naissance des villages et des villes. Les hommes se regroupèrent par affinité, et décidèrent de travailler en groupes pour être plus efficace.

Certains historiens ont immédiatement vu là le début de l'ère de la guerre.

Mais les preuves historiques les contredisent.

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