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Par Alice Mc Allen/Magloire

 

 

Un grand engouement à l’heure actuelle secoue l'Oc-cident à l’égard du Bouddhisme, alors: 

Bouddhamania ou Dalaïmania...?

L'Occident souffre d’un grand besoin de renouveau spiri-tuel. Les anciennes valeurs et idéologies déclinant, le Bouddhisme apparaît alors comme une bouée de sauvetage pour les âmes égarées et désemparées, en quête d’identité à construire.

Les années cinquante et soixante sacralisaient les swamîs de tous poils, du moment qu’ils venaient d’Inde, ou en exhalaient le parfum.

Le Boud-dhisme est une réponse idéale aux fatigués des doctrines et des cadrages religieux. Il plaît par sa simplicité, son originalité et son absence d’orientations rigoristes et de codes moraux. Mais ce phénomène est-il passager ou du-rable ? A voir !

 

«L'Orient est l'Orient et l'Occident est l'Occident, et les deux ne se rencontreront jamais», écrivait Rudyard Kipling. Affirmation bien connue mais nuancée plus loin: «La différence disparaît lorsque deux hommes forts, venus des extrémités de la terre, se trouvent face à face.»

 

Le Dalaï lama qui dirige une branche mineure du Bouddhisme est une vedette internationale dont la « sainteté populaire » concurrence celle du Pape catholique. On s’arrache son portrait, ses livres et commentaires.

Mais, est-il vraiment le messie du renouveau ?

Le bouddhisme qu’il représente passera t’il la rampe de la mode mieux que les hippies à la barbe fleurie ?

Si le bouddhisme est un indéniable phénomène de mode, on ne peut s’empêcher de noter qu’il n’y fit rien. Plusieurs fois centenaires, l’occident se jette sur lui avec frénésie, plus par volonté de nouveauté et de liberté, que par intérêt réel pour sa philosophie. 

Car, le bouddhisme est d’une complexe simplicité, on veut en faire une religion, cela en n’est pas une, puisqu’il accepte toutes les religions, on veut en faire une philosophie, cela n’en est pas une puisque c’est une pratique spirituelle, un mysticisme de transformation. Et si dans cet article, nous utiliserons ces vocables, ce sera plus par commodité qu’autre chose.

Le bouddhisme est une des branches les plus vivaces de l’Hindouisme. Mais elle est née sur des malentendus. Bouddha était tout sauf bouddhiste. Aussi, pour comprendre le phénomène, découvrons-le !

Avec 350 millions d'adeptes dans le monde, le bouddhisme est l'une des principales traditions religieuses de l'humanité. Pour comprendre cette «religion» au statut très particulier (puisqu'elle est non théiste, agnostique, dirions-nous aujourd'hui), il faut remonter jusqu'à sa source: l'expérience spirituelle de son fondateur. 

Siddharta Gautama est né vers le milieu du VIe siècle avant Jésus-Christ, dans une caste aristocratique du sud du Népal, celle des Sakya, ce qui lui vaut également le nom de Sakyamuni (sage de la lignée des Sakya). Marié à 16 ans, il mène jusqu'à 29 une vie heureuse au palais de son père. Se produit alors l'événement décisif: au cours d'une promenade, Siddharta rencontre successivement un vieillard décrépit, un homme atteint de la peste noire et un cortège conduisant un cadavre au bûcher pour la crémation. Le jeune prince nanti réalise brutalement que, quelles que soient les conditions plus ou moins heureuses de l'existence, chaque homme rencontrera sur son chemin la vieillesse, la maladie et la mort. La question du sens de la vie se pose soudain à Siddharta Gautama dans toute son acuité.

Il partage la croyance unanime des Indiens au samsara, cycle des morts et des renaissances successives, auquel on ne peut échapper à cause de la loi universelle de causalité (karma). Pourtant, comme certains de ses contemporains, Gautama croit qu'il existe une issue, une libération possible du cycle infernal des renaissances - causé par l'ignorance - qui maintient l'homme dans la souffrance. Pour tenter d'atteindre cette délivrance, il s'enfuit du palais et mène pendant plusieurs années une vie ascétique, se livrant à toutes sortes de mortifications. 

Mais Siddharta reste insatisfait: il est persuadé que l'ascétisme rigoureux n'est pas la voie du salut. Changeant de vie une fois encore, il se plonge dans une profonde méditation. Soudain, une nuit, c'est l' «éveil» (bodhi): il comprend la vraie nature des choses, il trouve le chemin de la libération. Siddharta Gautama est devenu l' «éveillé», le Bouddha. Au parc des Gazelles, près de Bénarès, il transmet à quelques disciples le cœur de sa doctrine (dharma), les fameuses Quatre Nobles Vérités, qui portent sur l'universalité de la souffrance (dukkha), son origine, sa cessation, la voie qui conduit à sa cessation et à la libération définitive (nirvana).

L'enseignement du Bouddha repose aussi sur la notion d'impermanence: rien n'est stable, tout est en devenir. L'homme n'échappe pas à cette loi: il ne possède pas d'âme substantielle   (doctrine du non-soi, anatta).

Au fil des siècles et des cultures qu'il a inves-ties, le bouddhisme s'est souvent mué en religion populaire, avec tout un panthéon de dieux et de pratiques superstitieuses. Mais, fondamentalement, il n'a pas d'autre ambition que d' «éveiller» chaque homme, de lui faire vivre l'expérience fondatrice du Bouddha, de lui permettre, par le moyen de la méditation, de parvenir à l'extinction de la soif, du désir.

Le bouddhisme peut être ainsi considéré com-me une «doctrine-médecine» à visée théra-peutique. 

Dans un sutra (parole du Bouddha) célèbre, le Bouddha se compare lui-même à un chirurgien au chevet de l'homme mortellement blessé par une flèche.

Le chirurgien n'est pas là pour parler au mourant de l'identité du tireur, de la nature de l'arc, de la distance du tir, etc. Il lui faut uniquement enlever la flèche pour tenter de sauver la vie du blessé. Le Bouddha considère les questions ultimes touchant à l'absolu, au divin, comme des spéculations stériles non pertinentes dans sa perspective pratique de libération. «Ne croyez rien, même de mon enseignement, sans l'avoir vous-même vérifié par l'expérience», aimait-il à répéter.

Le terme « bouddha » ne désigne pas un individu en particulier mais un état, celui d'EVEILLE.

 

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