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L'Actualité spirituelle et Hindoue | |||||||
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3/7
1 - Petit Véhicule ou Théra-vâda (des anciens) dit aussi Hinayâna, est l'enseignement direct du vivant du Bouddha. Il est consacré au fait de parvenir, égocentriquement soit dit en passant, au stade d'Arhat ou Saint.
Ayant ainsi accédé à la Sagesse ou l'Eveil, on est un Prateyka-Bouddha ou Bouddha pour soi. Le Théra-vâda est répandu au Sri-Lanka, en Birmanie, au Cambodge, au Laos, en Thaïlande, un peu en Inde. Parmi les grands soûtras du Hinayâna, se trouvent les Metta et le Mahâ-mangala suttas. Il représente, en pourcentage de la totalité des populations bouddhistes autochtones, un total de 35 % 2 - Grand Véhicule ou Mahâyâna, postérieur de plus de deux siècles à la mort du Bouddha, est lui par contre, plus altruiste et vise à dépasser cette quête absolue, égocentrique et solitaire de la Sagesse, prônant le fait qu'étant parvenu à l'Eveil, on aide le plus grand nombre de ses prochains à y parvenir, en renonçant à l'accession au Nirvâna (libération définitive de la forme humaine) pour accepter une renaissance humaine, sous forme de Bodhisattva, dans ce but altruiste. Ce véhicule englobe le Viêtnam, la Chine, la Corée, le Japon, avec parmi les écoles les plus connues: le Ch'an, le Zen (Obaku, Rinzaï, Soto, Unmon), le Chogye coréen, les Jôdô Shû et Jôdôshin Shû prônant la Terre Pure d'Amitabha, le Nichiren Shû, le Tendaï, le Hossô, le Kegon, le Reiyukaï ... parmi les centaines d'écoles, traditions et "sectes" découlant du Mahâyâna. Quant à lui, son pourcentage représente 62 % de la population indigène bouddhiste. 3
- Faisant partie intégrante du Mahâyâna de par sa finalité
bodhisattvique, mais se différenciant quand même nettement jusqu'au
point d'en faire un troisième véhicule distinct, nous trouvons le Véhicule
adamantin (venant du diamant, destiné à trancher l'ego) et tantrique que
l'on dénomme principalement Vajrayâna,
accessoirement Tantrayâna et même
Mantrayâna (se définissant comme le Véhicule qui, selon la tradition
propagée, permettrait par les Pratiques ou Tantras d'accéder au Nirvâna
en une seule existence). Héritier des pratiques de l'Hindouisme et
des reliquats Bönpo, préexistantes localement et qui n'appartiennent pas
au Bouddhisme originel énoncé par Bouddha, pratiques s'accommodant
facilement des multiples déités d'un bouddhisme tardif, il est
particulier au Tibet, avec quelques extensions au Bouthan, Zanskar,
Ladakh, Mongolie; on y retrouve certains aspects ésotériques marqués
dans la secte japonaise Shingon (école de la Vraie Parole, fondée par
Kobo Daishi ou Kukai en 806).
Comme le confirmait le très vénérable Kalou Rinpoché, et comme vient de le répéter récemment le vénérable Dhagpo rinpoché, tous deux éminents maîtres authentiques:
" Il est impératif d'avoir de solides notions de base du Bouddhisme, voire excellentes, que ce soit du Théravâda et du Mahâyâna, avant que de vouloir ou même d'arriver à s'immiscer dans le dédale des pratiques tantriques tibétaines."
Pour conclure sur les différents véhicules, on pourrait dire qu'actuellement se fait jour une tendance s'apparentant à un véhicule qui réunirait les trois précités dans l'Essentialité de l'Enseignement du Bouddha (sans recommandation aucune à n'importe quelle école, car l'évidence de cet enseignement fondamental est aussi vraie pour un tibétain, que pour un sri-lankais, un thaïlandais, un japonais, un français, un suisse, un belge, un québécois...) à savoir:
- le Bouddhayâna, analogue à l'Ekayâna, Voie unique importée par Bodhidharma, le 28ème successeur du Bouddha, en Chine. Celui-ci se fonderait sur la connaissance et la mise en pratique, avec la compassion altruiste active dans la vie quotidienne, des trois Confiances, des quatre Propositions Essentielles et des quatre Voeux bouddhiques, des cinq Préceptes, des six Etapes de la pratique, des sept Facteurs d'Eveil, de l'Octuple Noble Sentier, des dix Perfections, des onze Vertus..., bases communes aux trois véhicules précités. Le soûtra le plus lu et récité du Mahâyâna et du Bouddhayâna est le Mahâ Prajñâ-pâramitâ soûtra.
1
- Existence omniprésente de l'insatisfaction
ou souffrance (terme plus compatible avec Dukkha) - tout est souffrance
dans ce monde, 2
- Origine ou causes de l'insatisfaction due
au désir/attachement - l'origine de cette souffrance est notre ignorance
de son origine et de ses causes, à savoir le désir et l'attachement, 3
- Cessation de l'insatisfaction en se libérant
des désirs/attachements - pour se délivrer de cette souffrance engendrée
par le désir, un seul remède: combattre cette ignorance en accédant à
la connaissance des mécanismes de celui-ci pour l'abandonner, 4
- Sentier menant à la cessation de
l'insatisfaction par l'accomplissement des huit étapes débouchant sur la
Libération totale ou Sagesse Ultime; c'est le Noble Octuple Sentier ou la
Voie du Bouddha. - le chemin pour accéder à la Délivrance de la
Souffrance ou Nirvâna est l'application correcte des diverses étapes
spirituelles. ( Le terme utilisé
d'insatisfaction dénote plus le caractère de déséquilibre que celui de
souffrance, qui est plus une altération, une meurtrissure) Selon cette immuable loi, l'effet est issu de causes dont nous sommes les acteurs. Il nous faut donc parvenir à l'Eveil ou Illumination pour agir sur les causes, si nous voulons changer la nature de leurs effets. 1
- En toutes choses, l'élément primordial est le mental. Le mental
est prédominant, tout provient du mental. 2
- Si un homme parle ou agit avec un mauvais mental perturbé, la
souffrance le suit d'aussi près que la roue suit le sabot du boeuf tirant
le char. 3 - En toutes choses, l'élément primordial est le mental. Le mental est prédominant. Tout se fait par le mental. Si un homme parle ou agit avec un mental purifié, le bonheur l'accompagne d'aussi près que son ombre inséparable.
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