Site officiel du CENTRE SHRI AUROBINDO FRANCE

FORUM 

NEWSLETTER 

 

 

SRI AUROBINDO

3/9

 

Très tôt, Aurobindo manifesta une attirance forte et une prédisposition pour la poésie, à tel point que dès ses onze ans, il se mit à écrire, et envoya ses premiers poèmes à un journal local, le magazine "FOX".

En 1884, admis au St Paul's college, il part pour Londres. Le directeur du collège était si content de sa maîtrise du latin, qu'il entreprit aussitôt de lui apprendre le Grec

C'est à Londres qu'Aurobindo plongera avec un plaisir sans mélange dans la littérature et la culture occidentale. Il apprendra simultanément le français, l'Italien, l'Espagnol, et lit bien sûr dans le texte le grec et le latin.

  Mais du fait de la grande générosité de leur père, une générosité sans limites pour tous les né-cessiteux qui frappaient à sa porte, la vie à Londres des enfants devint soudainement difficile. 

L'argent de la pension arrivant de plus en plus rarement, Aurobindo comme ses frères se trouvaient ainsi démunis des années durant surtout pendant les froids rigoureux des hivers londoniens. Souvent une tranche ou deux de pain le matin avec du beurre, constituaient leur ordinaire de la journée.

Aurobindo maintenant adolescent, tout en survivant très difficilement n'en décrocha pas moins trois importants prix scolaires: Le prix de littérature Butterworth, le prix d'histoire Bedford, et il réussit à 16 ans, son concours d'entrée à la prestigieuse  université de Cambridge. Là, il entama des études supérieures classiques extraordinai-rement brillantes, en étant le premier partout. Même devant les autochtones. Mais la situation de l'Inde sous occupation anglaise commençait progressivement à   le  préoccuper.

Et comme dans tout ce qu'il entreprenait il allait au fond des choses, c'est en militant actif et passionné qu'il sillonnera les cercles d'exilés indiens de Londres, s'ins-crivant dans différents groupes secrets de lutte pour l'indépendance du pays, ce qui, au fur et à mesure finira par l'édifier politiquement.  

Il mènera ainsi de front ses études et ses activités politiques. Il sort major de Cambridge, à la stupéfaction d'un des correcteurs des examens, qui ne fut autre que le célèbre écrivain anglais, Robert Browning qui lui dira cette phrase restée célèbre:"Je suppose que vous savez que vous venez de passer un examen extrêmement difficile! J'ai corrigé beaucoup de copies durant une quinzaine d'épreuves, mais pendant tout ce temps, je n'ai jamais vu un papier aussi extraordinaire que le vôtre, votre essai était formidable!"

Mais ces compliments ne compensaient pas sa situation personnelle de grand isolement matériel et affectif.  

 

 

Ecrire | inscrire son site | Demandes d'infos | SHRIAUROBINDO en FAVORI | Copyright 1998 - 2002 © CENTRE SHRI AUROBINDO FRANCE - LE MANS

Menu