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Se
libérer du cycle des naissances |
La
base de cette technique est un ouvrage fort célèbre
maintenant, le
Bardo Thodol,
ou livre des morts tibétains.
C’est
une longue technique méditative décrivant le long voyage et
les épreuves à traverser par le mourant juste après son décès,
et le préparant dans les meilleures conditions possibles à son
retour pour une nouvelle existence terrestre, qu’il peut
tenter d’abréger.

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Techniques
des MANTRAS |
La
récitation des mantras ou sons de voyelles est une technique
hindoue qui remonte au temps reculé des VEDAS. Elle se base sur
la puissance du verbe comme élément créateur et
manipulateur.
La
vibration d’un mantra peut affecter les centres psychiques de
l’individu, et amener des modifications significatives de la
conscience, apaiser les nerfs, guérir, etc…. Le mantra le
plus connu est OM, ou AUM.
Certaines
écoles occidentales, rosicruciennes pour la plupart ont détourné
cette technique à leur profit pour leur expérimentations
propres.
Quelques
MANTRAS dédiés aux Dieux
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Ganesha
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Om
Gum Ganapatayei Namaha
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Lakshmi
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Om
Shrim Mahalakshmiyei Swaha
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Rama
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Om
Sri Rama Jaya Rama, Jaya, Jaya Rama
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Techniques
de MEDITATION |
En
réalité, le secret de la méditation est qu’il n’existe
pas de techniques. On apprend à désapprendre et à se détacher
par des approches d’abandon de soi, des « techniques méditatives »
et de concentration de plus en plus avancées, jusqu’à la
dissolution totale de la conscience dans le tout transcendant et
sans nom – car le bouddhisme ne reconnaît pas le principe
d’un DIEU.

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Enseignements
Bouddhistes |
Soyons
clair, le bouddha n’a jamais rien écrit. Donc, contrairement
à ce qui est souvent en cours, ses enseignements ne sont pas
des textes formels de référence, mais une compilation de ses
nombreuses prêches, recueillies par les disciples, et transmises
de génération en génération.

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Les
COMPILATIONS |
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Les
propos oraux du Bouddha sont con-sidérables. On les
nomme les « 84
000 corbeilles ».
Après sa mort, ses disciples sous la houlette de
Maha-kashyapa se réunirent pour les compiler sous forme
de sûtras, afin que la postérité en profite dans une
forme la plus fidèle possible. Cet effort de
compilation durera pendant quelques siècles après la
mort du maître.
Les
premières compilations furent les sûtras du Hinayana,
dont le premier sûtra compilé a été celui d’Ago.
C’est au deuxième siècle après J.C. que le sûtra
Hannya inaugura la compilation du Mahayana. Le fameux
sutra du Lotus, apex de l’enseignement boud-dhiste dut
être mis en texte un siècle avant J.C. |

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COMPARAISONS |
Les
deux formes des sûtras ne s’opposent pas. Le Mahayana trouve
ses germes dans l’Himayana, et est donc conforme à la pensée
originelle de Bouddha. Certains concepts comme par exemple celui
de « KU », la non-substantialité, est un développement
de la loi de la causalité.
Si
le Hinayana envisage le transitoire et l’éphémère sous
l’angle de la négation, en revanche Mahayana qui développe
la voie du Bodhisattva, celle de la compassion vers tous les êtres,
la complète en demandant à celui qui sait d’aider
l’ignorant à sortir de la négation.

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CONCLUSIONS |
Les
analystes voulurent voir dans le Bouddhisme une voie de sortie
de l’enseignement hindouiste, en mettant en exergue de
nombreux points de différence par rapport à ce qu’ils ont
compris de la « pensée » védique.
Or
le bouddhisme en final est bien dans la tradition de
l’hindouisme, en privilégiant des points spécifiques de
l’immense VEDA. Brahman n’est pas Dieu, même si abusément
on le voit ainsi, et Bouddha n’abordait pas le concept de la
divinité.
L’hindouisme
autorise la contestation, et ses différents courants ne s’en
privèrent pas. Et on peut même dire que le bouddhisme est une
confirmation condensée, pratique, de la voie du retour au
transcendant.
©
Magloire LAMINE - fev. 2000 - Extraits d'un ouvrage à
paraître sur le Bouddhisme sous peu.