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CODES

 

Les VEDAS sont inaccessibles au non-initié, car codés. Les orientalistes et autres théologiens de la chrétienté ont vu dans les luttes entre les dieux et les démons, la justification d’une théorie échafaudée de toutes pièces, voulant que des pseudo envahisseurs aryens blancs auraient conquis et vaincus l’Inde des noirs dravidiens et moundas.

Ils ont pris à la lettre les suppliques des rishis adressés aux dieux pour avoir plus de richesses, la santé, la victoire dans la guerre….

Ils ont vu dans l’histoire d’INDRA, d’AGNI, de SURYA, des mythes solaires analogues à ceux des civilisations antiques.

Mais vastes erreurs, confusions, et mauvaise foi ! comme le démontre Sri AUROBINDO. Car qui mieux que lui « le révélateur » incontesté des codes des Vedas n’est le mieux placé pour en parler.

« Traduire le Veda, c’est frôler l’impossible… Le Veda est un livre de symboles ésoté-riques, presque de formules spirituelles, qui se présente déguisé en une collection de poèmes rituels. La signification intérieure est psychologique, universelle, impersonnelle ; le sens visible et les images qui devaient révéler aux initiés ce qu’elles celaient aux ignorants, sont selon toute apparence gros-sièrement concrets, intimement personnels, vaguement de circonstance et allusifs.

A ce revêtement extérieur négligé, les poètes védiques prennent soin parfois de donner une forme claire et cohérente tout autre que l’âme intérieure bandée de leur signification ;

leur langage devient alors un masque astucieusement tissé pour des vérités cachées.  

Le plus souvent, ils ne s’inquiètent pas du déguisement auquel ils ont recours, et lorsqu’ils s’élèvent ainsi au dessus de leur instrument, une traduction littérale et extérieure aboutit soit à une suite bizarre et inconséquente de phrases, soit à une forme de pensée et de parole à la fois étrange et éloignée de l’intelligence non-initiée.  

C’est seulement lorsqu’on fait suggérer aux figures et aux symboles leurs équivalents cachés qu’il émerge de cette obscurité une suite transparente et bien liée, quoique serrée et subtile, d’idées spirituelles, psychologiques et religieuses…  

Lorsque nous lisons : «Saramâ par le sentier de vérité trouve les troupeaux », l’esprit est arrêté et rendu perplexe par ce langage inusité. Il nous faut le traduire en une pensée plus simple et moins imagée : « L’intuition par la voie de la vérité parvient aux illuminations cachées. »  

Si nous n’avons pas la clé, nous nous égarons dans d’ingénieuses suppositions sur l’aurore et le soleil, et nous pouvons même nous imaginer que Saramâ la chienne céleste, est la personnification mythologique de quelque ambassade préhistorique envoyée aux peuples dravidiens pour réclamer du bétail razzié ! Et tout le Veda est composé d’images de ce genre. »

 SOURCES HISTORIQUES

Les hindous postulent que les premières traces historiques des Vedas remontent à environ – 6000 ans avant J.C.

Assertion ignorée par les érudits occidentaux comme Max Muller, et les théologiens chrétiens, qui fort du fait que pour eux le monde commença avec le déluge il y a – 4000 ans, rien ne pouvait exister antérieurement !.

Ainsi, sur des interprétations erronées des Vedas, et dieu sait si c’est facile, ils inventèrent une invasion d’hypothétiques indo-européens les aryens débouchant au nord de l’Inde en – 1500 avant J.C., donnant comme point de départ des Vedas à cette date.

Rien ne vient étayer cette thèse, ni les fouilles menées sur place n’ayant trouvé traces d’indo-européens, ni les conditions géographiques de montagnes escarpés ne soutenant la possibilité de déplacement en chevaux et chars.

Pourtant Tilak comme Jakobi en analysant le Yajur Veda y trouvèrent une étude astronomique précise donnant sa source aux environs de – 6000 avant l’ère chrétien.

Et sachant que le Yajur Veda ne fut pas le premier des Vedas, on est en droit de postuler pour une ancienneté encore plus précoce. Certains parlent de – 9000 ans.

 

 

CONTENU

 

Sri Aurobindo : « L’une des idées les plus profondes des sages védiques est que l’homme habite dans le sein de la terre-mère et n’est conscient que de ce monde de la mortalité. 

Mais il y a, au-dessous de la surface que sont les impressions de l’état de veille, un subconscient ou inconscient, dans la nuit fructueuse duquel naissent les mondes que voit l’homme. Et ces autres mondes, entre l’océan supérieur et lumineux et l’océan inférieur ténébreux ?

Ils sont ici. 

Du monde de la vie, l’homme tire son être vital, du monde mental sa mentalité ; et il est toujours en secrète communication avec eux. Il peut, s’il le veut, y entrer consciemment, y naître. Il peut même s’élever jusqu’aux mondes solaires de la vérité, passer les portes du supraconscient, traverser le seuil du Suprême.  

Cette ascension humaine est possible, parce que tout être contient véritablement en soi, tout ce que sa vision extérieure perçoit comme étant en dehors de lui.

 

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