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SOURCES

SHANKARA

La tradition dit que les VEDAS ne sont pas l’œuvre des hommes, même des plus sages. Ses textes ont été perçus par les voyants védiques, les Rishis. Brahman le transcendant absolu lui-même ne les a pas écrit, mais transmis aux hommes de cycle en cycle. C’est une révélation absolue, sans début et éternelle.

On les dit liquide séminale, sperme, car de ce liquide sortent des enfants multiples et différents de tous sexes de toutes couleurs et de toutes cultures.

Etant Révélation, chacun selon son inclina-tion y développe un pan particulier, pouvant contredire ouvertement un déve-loppement précédent.

D’ou tous ces variétés historiques allant du Bouddhisme au Jaïnisme, en passant par l’Advaïta Vedanta de Shankara.

 

Le VEDA n’est pas un livre, mais un Univers. Formellement, c’est le canon de la « religion » védique.

La Révélation telle que conçue par les chrétiens n’est pas une nouveauté donc pour l’Hindou, il l’admet, mais ne croit pas du tout que Dieu n’aurait usé que d’un seul canal pour s’exprimer, ni ne l’aurait fait qu’une fois.

La Révélation est perçue comme un phénomène continu et sans âge. Elle existe depuis que les hommes existent, et elle continuera tant qu’il y’en aura.

Les VEDAS sont dit d’origine non-humaine (Apaurusheya), ont été transmis par le Brahman absolu (Shâsta-yonitvât), et recueillis et rapportés par des hommes ayant atteint le terme final de leur développement spirituel, les « voyants » appelés RISHIS.

Les VEDAS ne sont même pas d’origine divine, Dieu ne fait que les prononcer au début de chaque cycle (kalpa), et les répète exactement sous la forme dans laquelle ils furent dans le cycle précédent – il n’est pas leur auteur, mais leur Récitant (upadeshta).

 

Dieu seul existe. Quand il veut créé l’Univers, il créé Brahmâ, et lui donne la connaissance des VEDAS.

Brahmâ procède alors à la création de l’univers selon les plans des Vedas. Puis il crée les Rishis qui sont les seuls capables de recevoir les mantras. Ainsi les rishis peuvent apporter aux hommes la connaissance des Vedas.

En conséquence, les Vedas ne peuvent pas être en désaccord avec le monde puisque ce dernier en est le fruit.

Les Vedas sont ainsi, éternels et vrais. Notons que ces textes ne se penchent pas que sur la haute métaphysique, les détails de la vie matériels y sont aussi soigneusement analysés.

 

CONTRADICTIONS

 

L’hindou n’acceptant pas l’intégralité des Vedas est dit pseudo – hindou ou alîka. Mais par ailleurs, les écritures proclament elles-mêmes qu’elles sont sans valeur face à l’expérience personnelle, et que dans la progression spirituelle, il vient un moment où il faut les rejeter.

 

Contradiction de taille, mais apparente, car les textes sacrés tout sacrés soient-ils, ne sont que des compte rendus de la vision d’individus par-ticuliers, fussent-ils parfaits. Et rien ne remplacera la vision directe personnelle.

Aussi, le but de tout hindou doit être non pas de connaître les écritures, mais de refaire lui-même l’expérience jadis faite par les rishis qui les ont composés, de trouver par lui-même cette vérité par sa réalisation intime.

 

Ayant bien étudié les écritures , l’homme savant doit per-sévérer studieusement dans la connaissance (jnâna) et la réalisation d’après la connaissance (vijnâna).

Alors, il doit rejeter tous les livres, comme celui qui  cher-che le grain rejette la paille.

Amrita Bindu

 

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