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Travail.....

 

Sachant que chaque être humain a en lui des dispositions et par-ticularismes spécifiques qui font qu'il avancera plus vite dans un yoga que dans un autre, le gourou de par son expérience l'aide quand vient l'heure de la mise en route à trouver le Yoga le plus conforme à son tempérament.

 

Le signe infaillible pour le disciple face à celui qui sera son gourou est une attraction magnétique immédiate qui n'autorise pas le doute sur la personne. On dit que les deux se reconnaissent, c'est la "Révélation".

 

* Rôles

Le premier travail d'un gou-rou est l'enseignement.

 

Il doit répondre aux questions de l'élève, l'orienter dans ses recherches, nettoyer les dou-tes, le cultiver par des tex-tes...

 

Mais, ce travail n'est pas le plus important, et même, d'après la tradition c'est très mineur. Car si un maître doit beaucoup parler à son dis-ciple c'est que celui-ci est relativement bouché (Cf: Don Juan/Castaneda).

 

L'échange intellectuel n'est pas transformateur, mais rassurant.

 

Le second travail d'un gourou est la motivation.

 

Le gourou est censé donner la force nécessaire et utile à l'élève.

Cette force n'est pas une vue de l'esprit, une sorte de placebo psycho-logique, mais réellement une transmission de la Shakti (Force), dont l'intensité est dosée avec une précision chirurgicale. "Il met le fruit dans la main de l'élève."

 

Le troisième travail d'un gourou est de donner l'influx spirituel.

 

Le gourou n'est pas un vrai gourou s'il est inapte à donner à son élève la vision divine ou transcendante.

Vivekananda : "...Il est le canal par lequel le courant spirituel coule vers nous."

 

* Actes

 

Dans la relation de maître à élève, il vient un moment sacré, où le gourou donne à l'élève l'initiation - Upadesha, Dîkshâ.

 

- Là, en contact physique ou en rêve ou vision, il lui donne un mantra personnel qui symbolisera sa sâdhanâ (recherche), et bien souvent il lui donne un nouveau nom.

 

Selon le niveau d'avancée de l'élève, tout ceci peut se faire à l'insu de sa conscience de veille, seul le Jiva est informé.

 

L'initiation attache l'élève au maître dans la chaîne ininterrompue qui est sienne - Gûru-paramparâ, au travers de laquelle le maître a lui-même reçu ses pouvoirs.

 

Nuançons par avance, car il se peut aussi que cela se passe autrement avec un maître sans chaîne - Gûru-aparamparâ.

 

* Responsabilités

Suite à l'initiation, qui est la première, dite aussi "descente de la Shakti", en fait descente pour la première fois de la Shakti sur le chela (disciple) - le gourou devient responsable karmiquement du dévelop-pement spirituel de son élève. Il peut alors si nécessaire, user de contrainte pour se faire obéir dans l'intérêt du disciple, comme un médecin forcerait son malade à avaler une pilule amère qui le soulagerait.

Le disciple doit en retour obéissance ABSOLUE à son gourou - Shushrûshâ, et lui vouer un amour sans partage - gûru-Bhakti.

 

Tout ce qui est touché par le gourou est sacré, tout ce qu'il dit est sacré, tout ce qu'il fait est sacré.

 

Ajoutons deux bémols cependant à cette sacralisation du Gourou, ils viennent de Vivekananda : "Adorons notre gourou comme nous adorons Dieu, mais ne lui obéissons pas aveuglément, et pensons par nous-mêmes." 

 

Et de Bouddha : "Ce n'est parce que je vous dis quelque chose que c'est vrai.."

 

* Qualités

 

On comprend en lisant ce qui précède que le gourou doit avoir une somme exceptionnelle de qualités, et  le disciple posséder une humilité hors du commun.

 

 

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